Loïc Parverie a monté le festival "Tempête", mêlant danse et architecture au sein de la ville de Royan, dont il est originaire. Plusieurs artistes ont été invités pour cette première édition, notamment les élèves d'Artcad.

Contrairement au "Sentier des Arts", nous avions beaucoup plus de temps pour répéter, d'autonomie, et moins de pression. Et plus ou moins comme lui, nous avons dansé autour d'objets, de monuments architecturaux.

Savoir-faire demandé : Interpréter une œuvre chorégraphique - Réaliser un numéro visuel - Concevoir les objets et matériels nécessaires à un numéro de cirque ou d'art visuel - Décomposer les enchaînements, les mouvements d'une chorégraphie et mener les répétitions des danseurs - Procéder à la préparation d'un évènement artistique (coiffure, maquillage, costume) - Réaliser des cascades

• Savoir :
• Techniques de respirations
• Techniques de mémorisations
• Techniques d'interprétation
• Principes de mise en scène
• Danse contemporaine
• Techniques d'improvisation
• Techniques de cascades
• Techniques de créations
• Danser avec des objets

La première chorégraphie, dansée autour de la statue du soldat inconnu a été dirigée par Benoît Savignat, mais avec une beaucoup plus grande liberté de création et d'interprétation, car il s'agit d'une chorégraphie que nous avons montés tous ensemble. Elle a été écrite à partir de positions simples et figuratives que nous avons choisies, et qui ont été déclinées en course, ou en groupe. Le groupe, qui devient une statue vivante, se forme et se déforme, il a fallu faire ainsi attention à bien tous reprendre la même forme, place, direction après nos déplacements, afin de ne pas modifier la structure. Nous sommes un groupe qui ne fait qu'un. De plus nous avons eu la possibilité de déterminer nous-même avec quelle qualité nous voulions improviser (saccadé, fluide, lâché, maniéré), ce qui a été repris par Benoît pour monter le quatuor de fin. De plus, il se trouvait faire extrêmement chaud le jour J, et nous dansions en plein soleil, il a fallu faire très attention à notre respiration pour ne pas nous épuiser inutilement.

La deuxième chorégraphie "construction", se danse avec des briques de bétons. Toujours chorégraphié par Benoît Savignat, il a fallu réussir à se repérer musicalement sur de l'orgue en répétant encore et encore, mais également ne pas se retrouver en retard en manipulant les briques. En effet, celles-ci apportant un poids supplémentaire, on a dû travailler avec comme-ci elles faisaient partie intégrante de nous pour pouvoir retrouver nos équilibres, et dans mon cas en effectuer sur les mains, rajoutant une instabilité supplémentaire. Cette chorégraphie étant également en canon sauf pour le final, en plus de devoir faire attention aux briques, faire attention à ses partenaires (la rattraper si elle tombe de sa brique, ne pas être ensemble si elle loupe son départ pendant le canon). De plus, nous avons également dû composer personnellement des mini-solos avec le mur, le mur étant notre partenaire de danse.