• Trois pièces chorégraphiques

     

     

        Au cours de l'année, trois chorégraphes sont venus pendant une semaine créer une chorégraphie spécialement pour nous, ou bien nous transmettre une pièce de leur répertoire au sein de leur compagnie.

    Pièces disponibles sur la page facebook d'Artcad !

     

    Savoir faire demandés : Interpréter une œuvre chorégraphique - Interpréter un rôle - Interpréter une œuvre chorégraphique spécifique - Décomposer les enchaînements, les mouvements d'une chorégraphie et mener les répétitions des danseurs - Réaliser un numéro visuel

    • Savoir
    • Techniques respiratoires
    • Techniques de groupe
    • Techniques d'interprétations
    • Techniques de créations
    • Danse contemporaine
    • Techniques de cascades
    • Techniques d'expression corporelle
    • Appropriation de l'espace scénique

     

    La première pièce est de Prisca Gloanec Les Nouveaux Sauvages. L'idée tourne autour d'un cabinet de curiosité, trois folles ou créatures qui n'ont pas conscience d'être observées.

     Le premier tableau se compose de la bête, un trio où nous ne formons qu'un. Nous avons cherché en impro comment organiser nos corps et se déplacer sans que l'on puisse distinguer nos individualités. Ensuite il nous a fallu retrouver les chemins empruntés en improvisation afin de le fixer. Toute cette partie de recherche a été particulièrement longue car il est compliqué de retrouver exactement ce que l'on vient de faire en improvisation, d'autant plus quand nous sommes trois. Le but étant de connaître notre trajet par cœur, nous avons dû nous filmer plusieurs fois, en groupe et individuellement. De plus, nous sommes un tout, donc, en plus de ça, il a fallu être vigilante à ne jamais être statique, toujours en mouvement même s'il s'agit du gros orteil, de façon à garantir la fluidité de la bête. Sinon, la magie est perdue et l'on nous distingue.

     Le deuxième tableau, avec le Chaman, se compose d'un duo et d'un solo. Le Chaman effectue son solo pendant que le duo, les Larves dansent au sol tout le long. Nous avons dû, tout comme pour la bête, devenir des larves et répéter plusieurs fois jusqu'à trouver la bonne qualité de glissé et de balancé. En plus de conserver cette qualité, il faut être en même temps, et toujours être parallèle l'une de l'autre scéniquement parlant. Duo combat illusion ne pas se frapper.

     Le troisième tableau intitulé "Vivaldi" est de nouveau un trio. Au début cela se compose d'un mélanges de poses incongrues, de façon à ne pas se prendre au sérieux. Mais toujours en faisant attention à ne pas trop en faire. Musique bcp + rapide donc being reactif + chorée avance = wtf/bizarre se renforce.

     

     La deuxième pièce est de Sarah Cerneaux, une ancienne danseuse de la cie Akram Khan, et à la tête de sa propre compagnie maintenant. Celle-ci s’intitule « Corps en révolte », et est un portrait de femmes en révolte.

     Le premier tableau se compose de poses inspirées de photos et de tableaux, que nous avions choisis, de femmes lors de rebellions ou manifestations à travers l’histoire. Contrairement aux « Nouveaux sauvages » où les poses étaient vives et nettes lors des changement, là, il fallait rester toujours en mouvement, en morphing, slow-motion. Afin d’y parvenir, nous devions connecter nos mouvements à notre respiration afin de créer cette impression, tout en mobilisant notre centre afin de maintenir cette tension. Peu à peu la musique rentre insufflant le rythme d’un ballon qui se gonfle et se dégonfle tout en reculant. Etant derrière mes camarades, j’ai dû être particulièrement attentive aux comptes de la musique afin de pouvoir donner le prochain départ si l’unes d’elles perdait le rythme.

     La chorégraphie du deuxième tableau a tout d’abord été apprise et répété d’un bloc avant de finalement la déstructurer. Une partie a été réassemblée, répété, tronquée afin de créer des solos en diagonale et en canon. Nous devions connaître chacune sur le bout des doigts notre propre partition sans donner l’impression de se préoccuper des autres, alors qu’en réalité c’était tout le contraire. Ces solos finissent par également se déstructurer progressivement avant de nous reformer en groupe au milieu de la scène. La chorégraphie dansée ensemble a été réassemblée comme un patchwork, avec une aura de guerrière mais pas de brusqueries.

     

     La troisième pièce est un extrait de Molten du répertoire de la Beaver Dam Cie. C’est Alfredo Gottardi le bras droit de la compagnie qui est venu nous la transmettre.

     La première partie nous a été transmise en troisième, elle vient du milieu de la chorégraphie originale. Elle est basée sur l’idée d’un accordéon grâce à la respiration. La difficulté s’est principalement trouvée dans les extrémités, il fallait sans arrêt jongler entre le haut et le bas, et créer l’illusion que nous sommes relâchés, alors que nos abdos, notre centre sont au taquet. De plus, la chorégraphie étant très excentrée, nous avons dû apprendre à n'utiliser que la moitié ou presque du plateau.

     Le deuxième tableau, appris en deuxième, est semblable à une partition, ou au fur et à mesure une marche militaire, tout en gardent la qualité du premier tableau. Elle est axée sur la qualité et la précision des pieds au sol, nous ne sommes jamais complètement en appui dessus, toujours en déséquilibre.

     Le dernier tableau conserve la même qualité que les deux précédents tableaux. Contrairement aux deux autres pièces, la précision des mouvements n’est pas aussi formelle, beaucoup plus libre mais, la qualité requise, elle, l’est. Dans cette dernière partie, il nous a en effet fallu accélérer notre rythme, mais sans perdre cette apparente décontraction. Nos abdominaux on été particulièrement sollicités pour cette pièce.

    « TempêteDanse classique »
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