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Danse contemporaine
En danse contemporaine, Anne-Charlotte Couillaud et Géraldine Renouilleau sont intervenues tout au long de l’année. En intervenants nous avons eu beaucoup de monde Prisca Gloanec, Sarah Cerneaux, Alfredo Gottardi, Katia Benbelkacem, Mélodie Cecchini, Gaëtan Boshini, mais mis à part Katia dont je parlerai un peu ici, les autres seront dans une section dédiée, parmi les ateliers ou les projets artistiques.
Savoir faire demandé : Enchaîner les exercices d'échauffement et d'apprentissage de la danse - Répéter un rôle - Mémoriser des textes, dialogues - Réaliser des cascades
- Savoir :
- Danse contemporaine
- Techniques de portés
- Techniques d'improvisations
- Techniques de respirations
- Techniques de mémorisations
- Techniques de cascades
- Placement de voix
Anne-Charlotte est une danseuse de sol, elle nous a fait travailler le centre (abdominaux), la qualité de nos pieds au sol, mais également d’improvisation ou d’interprétation lors de séances dédiées.
Personnellement, j’ai eu du mal à mobiliser mon centre au bon moment, qui permet de trouver une sensation de légèreté extrêmement solide, tout en donnant l’illusion d’une danse sans effort. J’ai également eu des difficultés à trouver au sein de mes sensations, ma proprioception, le bon point de départ afin d’effectuer le mouvement demandé. Ce qui m’a demandé de travailler face au miroir en mobilisant différents endroits de mon corps jusqu’à trouver le bon départ avec la sensation correcte par moi-même, et ensuite de la retrouver sans le miroir.
Géraldine nous a plutôt fait travailler des points techniques précis et fondamentaux à la danse contemporaine, comme le plié, le déséquilibre/la suspension, mais également des points plus globaux, comme la légèreté ou la précision du mouvement.
Géraldine nous guidant beaucoup avec pleins de conseils, j’ai eu beaucoup de difficultés à ne pas me prendre la tête, et j’ai fini par appliquer tous conseils au fur et à mesure qu’elle nous les donnait, dans le doute. Cela m’a permis de travailler des chemins moins évident à mes yeux et d’en découvrir des nouveaux. J’ai finalement appris en fin d’année en en discutant avec elle, que c’était des conseils et non des consignes. Sa danse donnait également l’impression que tout était simple, trop simple même, et j’ai eu tendance à être moins concentrée dans ces moments-là, ce qui forcément m’a mis inutilement en difficulté. Tout comme avec Anne-Charlotte, il faut mobiliser son centre pour créer cette illusion de légèreté, simplicité, et j’ai de fait découvert de nouvelles façons de le tenir mon centre, notamment quand cela ne me semblait pas nécessaire.
Pendant les ateliers d’improvisation j’ai dû redoubler d’attention et d’écoute envers mes camarades danseurs notamment dans l’intégration de baguettes/bâtons en bois pour guider une partie du corps du l’autre, ou nous guider mutuellement quand la baguette est posée solidement sur nos hanches. Ce genre d’exercices est particulièrement utile pour apprendre à se soucier de son partenaire, tout en apprenant à lui faire confiance et à se décrisper dans sa danse. Mais avec le bâton, cela nécessite également une bonne utilisation du centre pour ne pas le faire tomber, sinon nous perdons notre connexion entre danseuses. En fin d’année nous avons également travaillé avec du texte, une conteuse une danseuse, nous devions jouer, répéter les mots afin d’accompagner la danseuse. Ayant vraisemblablement une bonne lecture (selon Géraldine), j’ai dû faire attention à ce que ma lecture ne prenne pas le pas sur l’improvisation de ma ou mes camarades, et tue dans l’œuf l’univers qu’on est entrain de créer.
Katia était très exigeante, elle nous a fait travailler le placement, la technique, la rigueur, la mémoire, les portés, et le chemin direct. La semaine avec Katia a été éprouvante pour moi, déjà j’étais absente le premier jour suite à une erreur de transport, j’ai dû me jeter dans le bain le deuxième jour en attrapant au vol un maximum d’information afin de rattraper. Elle était très dure et sèche dans ses mots, étant très sensible, j’ai dû prendre énormément sur moi pour ne pas craquer notamment quand elle me donnait 10 000 corrections en même temps et que je devais les appliquer immédiatement. Néanmoins le travail et la technique qu’elle est venue nous apporter était très riche, la qualité du chemin direct qu’elle est venu nous transmettre j’ai l’impression de me l’être appropriée, ou du moins en partie, en improvisation il m’arrive de la ressortir spontanément. Elle nous a également fait travailler des portés, auparavant j’étais principalement la porteuse plutôt que portée, mais grâce à elle j’ai pû travailler les deux rôles et m’approprier complètement deux portés qu’elle est venu nous transmettre.
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