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      Avec Bruno Soulet, de la compagnie Coyote Minute, nous avons pendant une semaine exploré différentes marionnettes : fluides, muppets… Nous lui avons même réquisitionné Jack pour le reste de l’année ensuite.

     

    Savoir-faire : Concevoir les objets et matériels nécessaires à un numéro de cirque ou d'arts visuels - Concevoir un numéro visuel dans ses aspects techniques, artistiques, esthétiques - Réaliser un numéro visuel - Interpréter un rôle au théâtre expérimental (improvisation, outrapo, ...) - Animer une marionnette

    • Savoirs :

    • Manipulations de marionnettes
    • Types de marionnettes au théâtre
    • Scénographie
    • Pratique du chant

     

      C’est une semaine qui a été très particulière et pleine d’humour pour nous toutes. Tous les deux jours nous avons donc appris à manipuler une nouvelle marionnette, non sans préparer une mise en scène couplée à la danse ou non, avant de passer à une nouvelle marionnette. Quand on travaille avec des marionnettes, il est très difficile de résister à la tentation de ne pas rire, et de ne pas te mettre à jouer comme un enfant, garder son sérieux est vraiment difficile. Ainsi, le fait de travailler avec des fluides en première approche, qui appellent à la poésie en toute première marionnette nous a aidé lors des prises en mains des suivantes. Nous étions plus calmes, ce qui a permis plusieurs restitutions vidéos. Néanmoins une fois les muppets en main, nous étions presque gênées et parfois ne savions plus comment improviser avec une fois que nous étions filmées... dans ces moments-là, chanter une petite chanson peut nous faire redémarrer.

     

    Malheureusement, nous n’avons pas eu assez de temps avec toutes ces marionnettes pour réellement nous les approprier et dépasser nos difficultés. Néanmoins, nous avons pû garder Jack pour tout le reste de l’année, et si au départ cela nous faisait rire d’essayer de faire danser cette géante marionnette, nous avons réellement intégré cette idée dans un spectacle et nous avons réellement réussi à le faire danser.

     

     

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      Léovanie Raud est également une ancienne élève de Benoît et Christine Savignat. Maintenant elle a joué dans plusieurs comédies musicales, La Belle et la Bête, Fame, et est également la voix française de Marry Poppins dans le Retour de Marry Poppins.

     

    Savoir-faire demandé : Mémoriser des textes, dialogues - Interpréter un rôle - Répéter un rôle - Défricher un scénario - Interpréter un rôle au théâtre - Réaliser des cascades

    • Savoirs :

    • Techniques respiratoires
    • Placement de voix
    • Danse jazz
    • Techniques d'expression corporelle
    • Techniques de diction
    • Techniques de cascades
    • Comédie musicale

     

     

    Léovanie Raud, nous a fait monter la comédie musicale FAME en l’espace de quatre jours et alors que nous étions seulement trois. C’est Benoît qui s’est occupé de la chorégraphie, avec Léovanie nous avons uniquement travaillé le chant et le jeu.

     

    En début de semaine, je chantais extrêmement faux, suraiguë, et j’étais timide dans mon expression, parce que je savais que je chantais faux. Toute la semaine, Léovanie nous a fait travailler le matin les différentes notes et vocalises, l’après-midi le jeu. Ainsi, elle nous a également transmis plusieurs techniques de respiration afin de réussir à chanter tout en dansant en même temps sans paraître fatigué. Nous devions respirer par le ventre et le relâcher dès que cela était nécessaire afin de ne pas se retrouver complètement sans oxygène. Cela nous permettait de relâcher la tension. Dans ce genre de situation il ne faut surtout pas respirer avec la cage thoracique.
    Étant donné qu’elle a fait plusieurs doublage elle nous a également repris plusieurs fois sur notre diction pour gommer tout accent et de paraître plus neutre ou de mieux interpréter le personnage que nous jouions. Dans mon cas j’avais souvent tendance à accentuer mes E et mes R (un mélange d'accent belge et du sud).
     

     

    Je ne saurais pas dire exactement ce qui m’a fait dépasser mes difficultés pour cette semaine-là, mais la bienveillance de Léovanie malgré son parcours glorieux, a fait que sans m’en rendre réellement compte je me suis lâchée, et j’ai osé chanter différemment de ce que j’avais toujours fait, et aujourd’hui j’ose beaucoup plus chanter qu’auparavant. Ainsi elle a pû m’aiguiller correctement au niveau de mon expression même si mon chant n’était pas parfait.

     

     

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  • Gaëtan Boschini a débuté la danse tardivement, néanmoins il a sû s'imposer en tant que danseur contemporain, breaker et maintenant il travaille en autodidacte avec des caméras. Avec Mélodie, ils détiennent leur propre compagnie, les Schini's.

     

    Savoir-faire demandé : Enchaîner les exercices d'échauffement et d'apprentissage de la danse - Répéter un rôle - Interpréter un rôle - Interpréter un rôle au cinéma - Apparaître en tant que figurant pour un tournage ou une représentation

    • Savoirs
    • Danse contemporaine
    • Techniques d'improvisations
    • Techniques de créations
    • Pratique de la danse
    • Principes de mise en scènes
    • Techniques gestuelles

     

    Avec Gaëtan Boschini, nous avons travaillé la danse-vidéo. Étant le compagnon de Mélodie Cecchini, nous avons approfondis ce que nous avions vu avec elle, pour l’intégrer à la vidéo. De ce fait, nous avons fait énormément d’improvisations dirigées, parfois avec des règles de jeu (si quelqu’un va au sol, la personne en face également…) afin de créer une histoire libre d’interprétation.

    Ainsi pendant plusieurs jours nous avons retravaillé ce que nous avions vu avec Mélodie, en ajoutant ces règles de jeu puis du contact entre nous. D’une main nous touchions une partie du corps de l’autre, et lui, les yeux fermés, devait démarrer son mouvement à partir de cet endroit-là, et en fonction de la qualité du toucher, la danseuse aveugle devait y réagir le plus justement possible.

    Ce qui est difficile dans ces ateliers-là, c’est quand on est guide de réussir à faire comprendre à son partenaire son intention. J’ai été la position de la danseuse aveugle qui n’arrive pas à comprendre ce que veut la guide, j’ai donc demandé à ma partenaire de mettre plus de force quand elle me guidait. Si elle m’effleure timidement je ne sais pas où aller. Et inversement, quand la danseuse aveugle n’écoute pas son guide dans ce cas-là le guide ne sert plus à rien et ce n’est plus une improvisation guidée à deux. Il faut pour la danseuse dans ces moments-là accepter de prendre le temps de sentir la pression du partenaire et non de commencer à bouger à peine a-t-elle été touchée.

    Ainsi en fin de semaine, nous avons fait deux restitutions vidéos sous forme de teaser, en intérieur donc possibilité de tournage à n’importe quel moment, et en extérieur où pour avoir le lever du soleil, avons dû nous lever relativement tôt.

     

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  • Mélodie Cecchini est une ancienne eleve de Benoit et Christine Savignat. Maintenant à Bordeaux, elle anime des ateliers qu'elle a développé à Barcelone, comme celui qu'elle est venue nous transmettre.

     Savoir-faire demandé : Parodier un personnage ou une situation - Interpréter un rôle - Enchaîner les exercices d'échauffement et d'apprentissage de la danse

    • Savoirs :
    • Danse contemporaine
    • Techniques de créations
    • Techniques d'improvisations
    • Techniques gestuelles
    • Techniques d'expressions corporelles

     

    Avec Mélodie Cecchini, nous avons travaillé l’interprétation dansée à partir de l’improvisation. Nous sommes partie d’une improvisation de base basée sur les roulements dans le corps (poignets, tête, buste) pour au fil des jours rajouter et affiner les consignes.

     Elle nous a demandé de faire tomber la barrière du « ridicule » en nous demandant d’exagérer façon « salle de bain » ou « clip », pour reprendre ses mots, les chanteurs et danseurs de clip sur différents morceaux afin de trouver des nouvelles expressions corporelles, visagistes et dansées. Puis d’aller à l’inverse de ce que proposait la musique, ou bien Mélodie nous donnait une expression à retranscrire dans notre gestuelle parfois opposée à celle de la musique. La difficulté à ce moment-là, résidait dans le fait que malgré notre expression, énergie opposée à la musique, nous étions toujours un personnage du clip, voire le chanteur-même. Ce qui m’a personnellement posé problème c’est que j’ai tendance à surjouer, et à en faire trop, donc Mélodie me « rappelait » à l’ordre en me donnant une nouvelle consigne quand je commençais à partir trop loin. Elle nous a également fait travailler les grimaces, notamment en nous entraînant à exprimer deux émotions en même temps. Par exemple la peur pour le haut du visage et la joie sur le bas du visage. D’abord, hors danse, puis en intégrant la danse avec toutes les précédentes consignes pour réussir à créer en improvisation des scènettes qui racontent une histoire, sans la parole et sans le mime. Uniquement la danse, les émotions et les expressions. Contrairement aux émotions que j’avais tendance à surjouer, le fait que j’exagère mes expressions visagiste m’a aidé à calmer le surjeu de mes émotions.

     

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